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11 février 2013 1 11 /02 /février /2013 02:22

noel autrefois

 

 

Bugnes, beignets, merveilles, oreillettes, crêpes dures, ganses, cuisses de dame...Autant de noms évocateurs des douceurs de carnaval.

La recette est souvent la même ou presque, la forme change en fonction des régions mais c'est le plaisir du bien manger et du partage que l'on retrouve dans toute cette débauche de gras avant le maigre.

Autrefois cuit à la cheminée, ces recettes réunissaient les familles.

 

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7 janvier 2013 1 07 /01 /janvier /2013 04:56

fileuses.jpg

 

 

Aujourd'hui 7 janvier, 12 jours après Noël, c'est la Fête de la Quenouille.

Cette coutume, qui met à l'honneur les fileuses dans plusieurs pays d'Europe, remonte au moyen-âge

et servait à marquer la reprise des travaux ménagers après la "trève" de fin d'année.

Allez femme au travail !


La quenouille était le symbole du travail féminin.

Elle était même toute sa vie...

 


A ta quenouille au ruban blanc,

 File, file pour ton galant

 La chemise à plis qu'il mettra

 Bientôt quand il t'épousera.

 

 

 

A ta quenouille au ruban bleu,

 File bien en priant le bon dieu

 L'aube du vieux prêtre béni

 Qui vous dira : "Je vous unis !"

 

 

 

A ta quenouille au ruban vert,

 File la nappe à cent couverts

 Sur laquelle, de si bon coeur,

 Nous boirons à votre bonheur.

 

 

 

A ta quenouille au ruban gris,

 File, file les draps du lit,

 Pour ta chambrette dont vous seuls,

 Lui et toi passerez le seuil.

 

 

A ta quenouille au ruban d'or

 File toujours et file encor

 Les béguins, langes, maillots

 Pour ton premier gros poupenot.

 

 

 

 

A ta quenouille au ruban roux,

 File un mouchoir de chanvre doux

Qui servira à essuyer

 Tes yeux quand ils voudront pleurer.

 

 

 

A ta quenouille au ruban noir,

 File, sans trop le laisser voir,

 Le linceul dont, quand tu mourras;

 L'un de nous t'enveloppera.

 

 

 

Magnifique chanson de Max Buchon,

Chansons populaires de la Franche-Comté, 1878.

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30 novembre 2012 5 30 /11 /novembre /2012 05:03

filles.jpg

 

A la Saint André, si vous êtes domestique, vous venez d'être embauchée à la foire aux servantes, comme les hommes avaient été choisis à la louée de la St Martin.

Le patron gardera sa domestique jusqu'à la prochaine foire. C'est l'assurance d'un salaire et d'une soupe chaude pendant quelques mois

Les drôlières peuvent se laisser aller au rêve, celui de trouver  un galant !


Le 30 novembre , c'est  la nuit des filles à marier

Milles et une astuce pour cherchent à connaître le visage du promis :

Se pencher à minuit au-dessus de la fontaine pour y voir dans l'eau, le visage du futur mari.

Jeter une feuille au basin, si elle flotte mariage en vue !

Croquer une pomme avant de s'endormir. Le  promis  apparaîtra en rêve.

Jeter les épluchures de pommes, la magie opérera, vous verrez  la première lettre des son prénom .

 

 

 

 

 

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16 novembre 2012 5 16 /11 /novembre /2012 00:50

Ethni'cité a  rencontré les gens d'Ouzilly .Il y a quelques semaines déjà...

 

usine.jpg

 

Nous voici en sortie à la découverte d'un patrimoine fort intéressant pour nous  : une usine a chanvre !

La seule de tout le Poitou.

 

tisserands-2-1145.jpg

 

Cette usine transformait le chanvre en matière peignée prête à être livrée aux filatures, aux corderies, à la  marine !

C'est déjà un signe de modernisme par rapport à nos tisserands de chanvre qui cassaient à la braque et teillaient au peigne à carder.

 

outil.jpg

 

Une belle découverte grâce à la gentilesse et la disponibilité de Madame VEILLARD et de Monsieur FERVAULT qui nous ont accompagné et guidé sur cette visite hors du commun.

Nous les en remercions vivement.

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24 octobre 2012 3 24 /10 /octobre /2012 03:59

coton.jpg

 

A partir du milieu du 19 ème siècle, la paysannerie commence à utiliser des textiles variés produits par des manufactures.

Le coton, coutil, sergé, flanelle, les indiennes, velours pénètrent dans les campagnes par le biais du colportage ou du commerce effectué par les marchands installés dans les villages

.A partir des années 1880, influencé par les modes bourgeoises et urbaines, le vêtement perd son caractère régional et tend vers une uniformisation.

Seule la coiffe résiste, encore largement portée jusqu'en 1920, voir beaucoup plus tard en Bretagne par exemple.

 

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23 octobre 2012 2 23 /10 /octobre /2012 03:49

Une montre à gousset pour les plus aisés,

montre.jpg

 

une  paire de galoches qui remplacera les sabots pour aller danser et chercher sa promise. Rien de bien conséquant !

 

galoche1.jpg

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22 octobre 2012 1 22 /10 /octobre /2012 04:02

Le pantalon, parfois assorti au gilet, est droit et large dans le bas. Il est confectionné dans un coton noir ou gris, finement rayé de blanc (Coutil).

 

pantalon.jpg

 

Les jours de fête, on y ajoute un gilet.

 

gilet.jpg

 

 La tenue est assortie d’un chapeau  de feutre ou de paille suivant la saison.

 

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21 octobre 2012 7 21 /10 /octobre /2012 04:02

hom.jpg

 

 C'est Henri IV , par une ordonnance fameuse, qui accorda au paysan la liberté du costume, lui permettant de porter habits bleus, verts, rouges ou gris au lieu de s’en tenir à l’humble tenue de couleur brune ou bise, mais il fallait avant tout du simple et du pratique, et l’on utilisait la matière première locale.


La chemise , faite de chanvre, de lin ou de cotonnade blanche, de longueur importante, est droite avec des manches amples froncées aux poignets. Le col, haut et droit ou retombant, est fermé par un galon noir ou un mouchoir de cou en cotonnade .

Le gilet, en coton épais ou velours, noir ou de couleur, est à simple boutonnage, à encolure haute, et s’arrête au niveau de la taille.

 L’indispensable montre à chaînette est glissée dans le gousset du gilet.

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20 octobre 2012 6 20 /10 /octobre /2012 01:01

habit.jpg

 

Le costume d'apparat :

- large jupon froncé derrière, et garni en bas de trois rangs de plis - ou de larges rubans de velours noir.

- grand tablier orné d'une poche

- le fichu ou "mouche-nez" de cou

- le corsage, qui s'ouvre sur une guimpe blanche, est agrémenté d'un col de dentelle blanche.

- le long sautoir,  porte une médaille.

- un ruban de velours noir soutenant un pendentif orne le cou

 

 

 

                                                                        Texte Mme H. Nicolas (11/2001)

 

 

"Avec sa coiffe blanche aux frissonnantes ailes,

Son teint frais de brugnon vermeil et velouté,

La Mothaise est la fleur de grâce et de beauté

Dont le brillant éclat fait pâlir les plus belles."

 

                                                       A.G.   (Peut-être Auguste Gaud, poète Mellois)

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19 octobre 2012 5 19 /10 /octobre /2012 04:00

Même les femmes de la campagne portaient parfois des bijoux.

 

photo_1-bijou-DIVERS-BIJOUX-Croix-Jeannette-816.jpg

photo du net

 

Le  bijou le plus porté est la croix Jeannette que les jeunes filles s’offraient traditionnellement à la Saint Jean, date de leur embauche, à l’aide de leurs premiers gages.

Cette croix Jeannette, tout comme le cœur qui sert de coulant connaît un grand succès à partir de 1840.

 

« … De temps immémorial, les servantes dans nos campagnes portaient des croix d’or suspendues à un ruban noir ; on appelle ces croix Jeannette parce qu’elles se donnent ou s’achètent à la Saint Jean, époque ordinaire des changements de condition… »

Extrait de L’observateur des Modes, 1826.

 

 

La croix de ce type a été souvent produite en série dans de grands ateliers situés à Paris.

Elle succède en fait, dans la seconde moitié du 19 ème siècle, à des modèles régionaux plus spécifiques.

On connaît peu de croix typiquement poitevines.

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